vendredi 19 avril 2013

Donc. La séance d'essayage


L'autre jour, par une belle journée de printemps, nous décidons Paulette et moi de nous adonner à l'une nos activités favorites anti-dépressives. Mais je ne pensais pas qu'elle s'avèrerait être encore plus anxiogène.
Nous entrons dans ce grand magasin dont le nom évoque le boulevard Haussman à Paris. Et là, tout ces petits hauts fleuris et colorés, ces pantalons et ces jupes qui sur les faux mannequins semblent être taillés pour nous s'offrent comme une révélation à nos yeux...
Je décide de m'orienter vers un jean plutôt clair (il parait que c'est bon pour le moral, dixit la vendeuse). Je prends une taille 40, j'hésite et je me lance aussi pour le 38. Après tout on ne sait jamais... Des fois que pendant l'hiver mes fesses aient rétréci par l'opération du saint-esprit. Me voilà avec mon jean d'une marque américaine qui faisait il n'y pas si longtemps travailler les petits turcs (mais je fais vite abstraction de ces considérations bassement sociales) : EN TAILLE 38 ! La taille de mes 30 ans quoi. 
J'enfile tout d'abord la jambe droite. Jusqu'ici tout va bien. Je passe l'autre et je commence à remonter tout doucement le pantalon vers le haut. Problème : il semble que la matière, apparemment non élastique se refuse à passer le cap... des genoux ! Pas les cuisses ou même les mi-cuisses, mais les genoux ! 
Je n'appelle même pas Paulette tellement j'ai honte d'avoir pu oser penser que le 38 m'irait comme un gant. Je n'insiste pas et je passe au 40. Mais là encore, stupeur. Le jean dépasse le stade des genoux, des mi-cuisses et des cuisses, mais ce sont les fesses qui se rebellent. Enfer et damnation, je n'arrive même pas à fermer le bouton. "Pourquoi ! Mais pourquoi !" hurle-je dans ma tête. 
Je tire à peine le rideau et demande à la vendeuse la taille au-dessus en lui tendant le jean 40. 
Bien entendu, impossible de prononcer le chiffre de la taille. Psychologiquement, je ne suis pas encore prête à changer de numéro. Déjà que le 40 a été un cap éprouvant, alors le 42...
"Non madame, nous n'avons plus de 42 dans ce style", me répond la vendeuse-qui-fait-du-36-et-qui-me-nargue-avec-sa-taille-de-jeunette.
"Arrgh ! Bon et bien je reviendrais quand j'aurais fondu de 10 kilos. D'ici là je vais aller me canapéiser et manger des glaces Hagen-ass jusqu'à ce que mort nous sépare "

Ça c'était il y a un an et je n'ai toujours pas digéré ma taille 42...

jeudi 21 mars 2013

Régime sec !: Au printemps, chiche, j'enlève les collants !

Régime sec !: Au printemps, chiche, j'enlève les collants !: Vous me voyez arriver avec mes grands sabots de printemps. Et oui le printemps, les fleurs, les oiseaux, le soleil, la chaleur et puis... ...

Au printemps, chiche, j'enlève les collants !


Vous me voyez arriver avec mes grands sabots de printemps.
Et oui le printemps, les fleurs, les oiseaux, le soleil, la chaleur et puis... Le constat douloureux : il va bientôt falloir que je me dénude un peu. Alors que tout l'hiver, j'ai pu camoufler sans aucune difficulté mes bourrelets et ma masse graisseuse (terme scientifique...), tout ce petit monde bien tenu au chaud, voici l'heure de les libérer.

Et là, tout est dans l'art de les faire passer inaperçu, ce qui, depuis le temps que je m'y attèle, ne fait aucunement partie de mes spécialités.

C'est donc le retour des angoisses ! Celle de remonter le tee-shirt jusqu'au soutien gorge en même temps qu'on enlève le pull trop chaud, en laissant apparaitre, à la vue et au su de tous, un ventre disgracieux, qui, il n'y a pas si longtemps était si mignon.
Celle de reléguer définitivement les collants au placard pour découvrir avec écoeurement et stupeur de nouvelles boursoufflures derrière la cuisse.
Celle de constater que non, mon miroir n'est pas déformant, mais qu'il s'agit bien d'une excroissance involontaire de ma culotte de cheval !
Ah oui, je tenterais aussi de démasquer ces petites vaguelettes de cellulite qu'on ne peut pas voir de dos, même en se tordant au maximum devant la glace.
Et bien évidemment, je lancerais ensuite la sempiternelle phrase tant redoutée : "demain, je me mets au régime".

Je vous préviens, les mecs, le premier qui dit que j'ai un peu grossi, je lui en colle une direct !

dimanche 6 janvier 2013

Régime sec !: En 2013 je ne mange que des fraises ! (A défaut de...

Régime sec !: En 2013 je ne mange que des fraises ! (A défaut de...: Bon alors, les fêtes s'étant bien passées avec quelques excès du genre chocolat-foi gras-buches-vin-et-j'en-passe-et-des-meilleures, ma bal...

En 2013 je ne mange que des fraises ! (A défaut de les sucrer)


Bon alors, les fêtes s'étant bien passées avec quelques excès du genre chocolat-foi gras-buches-vin-et-j'en-passe-et-des-meilleures, ma balance n'a affiché aucun gramme supplémentaire.
C'est à n'y rien comprendre.

Mais je reprends la plume aujourd'hui pour une toute autre raison. A chaque année son épreuve.
L'année 2012, outre une séparation, un déménagement et un passage devant le juge, aura aussi compté un mariage dans ma vie. Un mariage magnifique. Pas le mien non, mais celui de ma sublime cousine G (tu te reconnaitras).
Je portais une robe bleue électrique et je me sentais un peu enveloppée à côté de toutes ces jeunes demoiselles d'honneur minces et élégantes. Sans plus.
Or, j'ai reçu il y a quelques jours des photos de ce fameux mariage. Et là. Oh stupeur ! Oh désespoir ! Je me vois en pied presque aussi grosse que ma mère à côté... J'examine tout d'abord la photo et j'en déduis qu'elle a subit un recadrage dans le sens de la largeur (pas ma mère bien sûr). C'est ça, un défaut de cadrage... Mais quand même. Je me sens un peu plus arrondie que ma sublime cousine dans sa robe de mariée.
C'est le choc. Frontal. Alors, c'est décidé (pour la enième fois), cette fois j'emploie les grands moyens : je reprends MON régime ( que je n'ai jamais réellement commencé).
Donc, ce matin, je fais l'inventaire : il va falloir 1. bannir les grignotages, 2. proscrire féculents, gâteaux et cochon, 3. etc, etc...
Déjà la perspective de la restriction alimentaire me donne la nausée. Recommencer encore et encore. J'y vais donc de ma recherche sur la toile en espérant trouver je ne sais quel remède miracle. Et là, je tombe sur une pub pour Zacti+, la cure qui avec un seul comprimé te fait perdre un kilo.
Mouais. Sceptique je suis, sceptique je reste et je tape sur Gogol "Effets secondaires du Zacti+". Devinez les réponses : ça ne marche pas, gnagnagnignagnagna...
Bon. Faut croire que la bonne vieille méthode à l'ancienne serait la plus efficace : régime alimentaire équilibré+sport à volonté... et hop le tour est joué.
Facile à dire, mais j'ai comme l'impression qu'au bout de deux semaines, elle va me faire défaut cette foutue volonté une fois que j'aurais enregistré derrière moi deux ou trois nuits blanches, des bonnes montées de stress au boulot et une suée d'organisation manquée au niveau du quotidien de mon petit ange...
Alors merci de me donner du courage si vous en avez à revendre, je vous le rendrais au centuple !
Sur ce  : meilleurs voeux.