mercredi 6 mai 2015

Mon coeur balance

Salut à toutes (zéàtousaussi),
Un petit moment que vous n'avez pas eu de nouvelles de mon blog. C'est normal, il s'est passé pas mal de choses depuis et vu la morosité ambiante de ces derniers temps (ou est-ce une simple illusion ?), il m'était franchement difficile de m'attarder sur les élucubrations incongrues et certainement malvenues, voire superficielles de mes derniers régimes alimentaires. D'ailleurs, c'est simple, je ne suis plus au régime. Résultat : je regarde le poids qui s'affiche sur ma balance avec détâchement. Oui, parce que cet objet (la balance) n'est autre, finalement, que le témoin d'un mal qui tenaille bon nombre de femmes de notre monde occidental et lorsqu'on y regarde de plus près, ce ne sont que deux chiffres qui s'affichent. Rien d'autre. La balance n'est pas l'ennemie. L'ennemi est ailleurs : dans ces nouvelles guerres de religion, dans les tentatives de putch contre les libertés d'expression, physiques et morales, dans le rapt de jeunes filles qu'on ne reverra peut-être jamais, dans les viols d'enfants,...
Alors s'émouvoir jusqu'aux larmes parce qu'on a réussi l'exploit de perdre quelques grammes au prix d'efforts considérables me semble bien dérisoire.
Enfin ! Posons-nous la question. A qui veut-on plaire exactement en tentant vainement de respecter des critères de minceur draconiens ?! Aux hommes, c'est un fait. Mais ne trouvez-vous pas qu'il y a un regain de machisme, de misogynie, voire de phallocratie évidente autour de nous !? Je ne suis pas parano, mais quand même... Est-ce qu'en temps de crise la femme ne doit plus avoir droit à ses acquis ? J'ai comme l'impression que nous subissons une sorte de régression sournoise : ne plus disposer de son corps comme on l'entend, se cacher derrière des vêtements et ne plus porter de jupes, être moins bien payées que les hommes à travail égal, subir les réflexions machistes sans rien dire, se faire harceler dans la rue, et les violences conjugales..., aucune aide pour les mères célibataires, etc...
Le tableau est triste et si je me trompe, merci de me le dire.
En attendant, pour garder l'espoir d'un monde meilleur, les beaux jours approchent (il faut y croire) et c'est sûr, le soleil va nous faire fondre... de bonheur !