jeudi 10 avril 2014

Le printemps, c'est chiant !

Cela fait quelques temps que je n'ai pas donné de nouvelles. Normal. Mon poids n'a visiblement pas changé d'un gramme, du moins sur la balance. Allez savoir pourquoi... Pourtant ce n'est pas faute d'essayer encore et encore : RPM, bobybarre, abdos flash et tout le bazar entre deux salades et une barre de régime (Et deux ou trois morceaux de fromage)... Rien n'y fait. A moins que ce ne soit les muscles qui pèsent plus lourd que la cellulite ? Si seulement. Mais bon. N'empêche que le printemps revenu, je les observe déjà les corps qui se dénudent petit à petit. Je ne sais pas vous, mais moi, une fois le pull tombé et les bras dévoilés, je me sens légèrement épiée. Par qui ? Peut-être par une rivale  potentielle qui jette subrepticement un regard en coin à mon passage. C'est marrant mais j'imagine les réflexions silencieuses : "Tiens elle a maigri cette ..." ou alors "J'ai pas trop de souci à me faire encore". Et là, elle vous fusille du regard du genre "si tu crois que tu es plus mince que moi la grosse, tu te fourres le doigt dans l'oeil et bien profond". Difficile alors de me la jouer "ouais, j'en ai rien à foutre, je suis rondelette et je l'assume". A vrai dire : C'EST FAUX ! Je n'assume rien du tout. Parce qu'il y a non seulement ses yeux féminins qui me fusillent, mais il y a aussi ceux masculins qui dévient une demie-seconde sur notre postérieur. Vous croyez qu'on ne vous voit pas messieurs ? Là aussi je devine les commentaires intérieurs : "punaise, elle a pris du cul celle-là cet hiver". C'est comme un sixième sens... Alors je rentre le ventre, je me redresse, je garde la tête haute et je serre... les dents. Pas vous les filles ? Mais je me venge. Moi aussi j'ai le regard qui se balade. Moi aussi je ne me prive pas de commentaires. Ben quoi ? Après tout les hommes n'ont pas l'anapage des critiques futiles. Jamais je n'aurais pensé un jour en arriver là : parler de ce conflit puéril dont les gens superficiels rafollent. Oui, mais avec l'âge, permettez-moi de douter un peu plus de certaines qualités physiques qui se fanent tout doucement au fur et à mesure que les secondes passent. Comment fait donc Amanda Lear !? Non, j'déconne. Et là, je me dis qu'il faut encore tater des abdos, enfin pardon, travailler encore les abdos, pédaler encore sur place en suant de ton mon corps pour perdre ces foutues calories, banir les sucreries, le fromage et le vin rouge de mon régime alimentaire. Mais merde ! Je suis gourmande et alors ?! Alors ? Je n'assume toujours pas... Je hais le printemps !